A Kindu, le cortège de Moïse Katumbi saboté par les policiers de Idrissa Mangala, Gouverneur Udps du Maniema

Idrissa Mangala, le gouverneur UDPS du Maniema, vient d’ensanglanter la campagne électorale. L’attaque contre le cortège de Moïse Katumbi a fait un mort ce mardi 28 novembre à Kindu, en présence des journalistes.

Maitre Dido Kakisingi, avocat au barreau de Kindu, père de 6 enfants, responsable local de la Ligue des jeunes de Ensemble pour la République -JER- et proche de Salomon Kalonda, a été mortellement touché à la tête après un tir de la police alors qu’il était dans l’impressionnante foule qui marchait pacifiquement de l’aéroport vers le lieu du meeting, aux côtés de Katumbi, Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo.

Son corps sans vie a été acheminé à la morgue du Centre hospitalier Lumbulumbu, situé dans le quartier du même nom. Selon plusieurs témoins, il aurait été sciemment visé parce qu’il est le responsable local de la JER, parmi ceux qui battent campagne pour Salomon Kalonda, candidat aux législatives nationales et provinciales dans la ville de Kindu, emprisonné à Kinshasa.

Les policiers étaient accompagnés d’un groupe de jeunes armés de machettes, pierres et bâtons postés, eux aussi, devant la résidence du gouverneur arborant les drapeaux de l’UDPS. Les assaillants ont fait irruption quand la procession est arrivée à hauteur de la résidence du gouverneur. Les journalistes ont pu filmer et photographier quelques séquences de cette attaque.

Tout a commencé la nuit dernière quand policiers et éléments de la Garde républicaine ont violenté les militants d’Ensemble pour la République et du parti LGD chargés de monter la tribune où Katumbi devait faire son meeting.

Ces derniers jours, le gouverneur avait tenté d’interdire, sous divers prétextes, les meetings de camps de Matata Ponyo et du candidat président Moïse Katumbi.

En mars 2023, Idrissa Mangala avait déjà été au cœur des violences perpétrées le jour de l’enrôlement de Salomon Kalonda à l’issue desquelles on avait déploré un mort et plusieurs blessés graves.

À Ensemble pour la République, on accuse le Régime Tshisekedi d’avoir fait une nouvelle victime dans ses rangs après la mort du militant tué le jour de l’enrôlement de Salomon Kalonda et l’assassinat de Chérubin Okende.

Les policiers étaient accompagnés d’un groupe de jeunes armés de machettes, pierres et bâtons postés, eux aussi, devant la résidence du gouverneur arborant les drapeaux de l’UDPS. Les assaillants ont fait irruption quand la procession est arrivée à hauteur de la résidence du gouverneur.

Tout a commencé la nuit dernière quand policiers et éléments de la Garde républicaine ont violenté les militants d’Ensemble pour la République et du parti LGD chargés de monter la tribune où Katumbi devait faire son meeting.

Ces derniers jours, le gouverneur avait tenté d’interdire, sous divers prétextes, les meetings de camps de Matata Ponyo et du candidat président Moïse Katumbi.

En mars 2023, Idrissa Mangala avait déjà été au cœur des violences perpétrées le jour de l’enrôlement de Salomon Kalonda à l’issue desquelles on avait déploré un mort et plusieurs blessés graves.

Allié de Moïse Katumbi, Jean-Claude Vuemba a évoqué un nouveau Rossy Mukendi dont l’assassinat va coller pour toujours l’image du Régime Tshisekedi. À Ensemble pour la République, on accuse le Régime Tshisekedi d’avoir fait une nouvelle victime dans ses rangs après le meurtre de Nyoka Longo, militant tué le jour de l’enrôlement de Salomon Kalonda, et l’assassinat de Chérubin Okende.

Okapinews

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